Tabou et totémisme à Madagascar: étude descriptive et théorique

Front Cover
E. Leroux, 1904 - History - 362 pages
 

Selected pages

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 219 - II y avait une fois un homme et une femme qui avaient faim. Ils allèrent dans la forêt pour chercher de la nourriture. La femme ne tarda pas à donner le jour à un enfant, puis à deux, puis à trois, puis à un très grand nombre.
Page 176 - Sud-Est de l'île, lorsqu'une femme met « au monde deux jumeaux, la mère et les assistants s'éloignent immédiatement pour laisser la place à un sorcier qui les étrangle ; la famille rentre ensuite après le départ du sorcier et pleure la mort des enfants; on se débarrasse également des jumeaux en les jetant en plein jour dans un marais où ils ne tardent pas à s'enliser; les Antambahoaka prétendent que ces enfants ne vivraient pas, deviendraient fous ou attenteraient plus...
Page 44 - ... qu'il eust quelque chose de divin ; mais à présent ils sont bien changés d'humeur, n'ayant pas plus de respect pour un blanc que pour un noir. Et cela...
Page 243 - ... (une cuisse et la queue) revient au chef de famille qui préside la cérémonie; 2° le fananga (le dos sans la loupe) est à l'individu de première préséance...
Page 241 - ... entreprendre une guerre, quand ils font les entrées de leurs maisons nouvellement faites, quand ils ont eu quelque songe et quand ils enterrent leurs parents morts 3.
Page 31 - J'ai pu constater par moi-même, ajoute ici le père Abinal, leur répugnance pour la chair du mouton. Un jour que dans une visite à un village éloigné, mes élèves m'avaient suivi, je leur fis servir, vers midi, un plat de mouton au riz. Les espiègles, désireux de rire aux dépens de l'un de leurs compagnons, qui se disait issu du mouton, appelèrent ce plat un ragoût de chevreau, et lui en offrirent sans qu'il y prit garde. Le repas terminé on lui découvrit la fraude. Aussitôt une sueur...
Page 44 - rompus et blasés, récoltant pour prix de leurs violences inutiles et insensées les plus sanglantes représailles. Il est notoire que les premiers rapports des Européens avec les Malegaches furent excellents. « Tous ces gens-là, dit le chroniqueur Dubois, sont assez civils et courtois, n'ayant pas la brutalité des autres nations noires. Ils sont spirituels et fins, autrefois ces noirs estoient les meilleurs gens du monde, et, quand ils voyoient un homme blanc, ils estoient dans l'admiration...
Page 121 - It ya plus, les effets de cette alliance s'étendent aussi dans le même sens aux membres des deux familles, les uns par rapport aux autres. De cette coutume...

Bibliographic information